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Europe identité
1 janvier 2005

Pour une théorie NR de l'écologie

Il y a deux ou trois ans, des groupes de base NR, infiltrés au sein du Parti Républicain de Franz Schönhuber avaient répandu dans les rangs du parti une plateforme actualisant les principes de la fameuse "quintuple révolution", lancée dans les rues de Berlin en 1967-68. Les "groupes de base" qui se reconnaissant dans le travail théorique du Partisan ont estimé faire oeuvre utile en publiant les textes de cette plateforme. Nous commençons par la partie écologique car, dans les pays de langues romanes (sauf en Italie), cette thématique a trop souvent été négligée. Nous demandons donc à nos camarades francophones et hispanophones de bien méditer le texte qui suit. Puis de l'adapter et de le diffuser dans tous les milieux que nos "cellules actives" seront appelées à noyauter, influencer, téléguider.

La protection de la Nature

"La Terre est notre mère et on ne tue pas sa mère" (dicton amérindien).

La révolution industrielle et ses implications, l'urba-ni-sation de la vie et des moeurs, la domination toujours plus pesante sur la Nature à cause du déploiement toujours croissant de la technique, ont détaché l'homme de son imbrication naturelle et immédiate, de sa niche et de ses circuits écologiques, dans une mesure jusqu'alors inconnue. Partout où la logique de l'expansion ininterrompue de la technique et de l'économie s'est imposée, la Nature a été exploitée, saccagée et détruite de façon éhontée.

Le sol, l'air et l'eau sont saturés de produits toxiques et ce désastre prend sans cesse plus d'ampleur. Des espèces animales et végétales disparaissent. La stratification plurielle et la complexité des systèmes écologiques disparaissent au profit d'une "steppification", des monocultures et de grandes surfaces exploitées selon les critères "agro-industriels". Tandis que dans l'hémisphère nord nos forêts périssent victimes des pluies aci-des, les forêts vierges tropicales du Tiers-Monde sont annihilées au nom de "nécessités" postulées par l'économie mondiale. Avec elles, d'innombrables potentialités de régénérescence génétique de la faune et de la flore disparaissent. De plus, de nouvelles technologies nucléaires et génétiques ris-quent de nous précipiter dans des problèmes non en-core prévus.

La crise écologique s'est accentuée au fil des ans, si bien que ce ne sont plus seulement des paysages et des écosystèmes locaux qui sont détruits, mais l'équilibre écologique et la stabilité de la biosphère dans son en-semble qui est dangereusement menacé (modifications climatiques, extansion des zones désertiques, perforation de la couche d'ozone).

Certes, l'opinion publique a été considérablement sensibilisée par ces problèmes au cours de ces dernières années et la protection de l'environnement est devenue un facteur politique important. Quoi qu'il en soit, l'idéologie irrationnelle de la croissance infinie et du progrès linéaire, qui met l'humanité et sa biosphère en danger, ne pourra être contrée efficacement que par un changement fondamental et radical de nos habitudes de vie et de pensée. Dès lors, que faire? Voici quelques suggestions, quelques mots d'ordre à faire passer subtilement dans tous les milieux où nos membres sont actifs (secteurs militants et professionnels, conversations de bistrots, événements mondains, élèves de nos camarades enseignants, camarades de chambrée à l'armée, etc.). Rapellons que ces idées doivent être présentées de façon sympathique, anodine et discrète. Ne dites jamais que vous êtes ceci ou cela, que vous êtes un "militant": votre crédibilité serait dès lors réduite à zéro. Faites passer le message en disant que vous l'avez appris d'un tiers, que vous l'avez lu dans la grande presse ou entendu à la radio ou à la télévision.

* L'homme, indépendamment de la place particulière qu'il occupe dans la Nature, doit bien se mettre en tête qu'il n'est pas la mesure de toutes choses, mais partie intégrante d'une structure écologique globale. Dans ce sens, la vision du monde anthropocentrique conventionnelle, qui nous a été inculquée pendant des siècles, de même que la conception linéaire du temps et les modèles conceptuels unidimensionnels, doivent être chassés de nos cerveaux et remplacés par une pensée (bio)cybernétique nouvelle, orientée vers la notion de contexte écologique, rendant compte des structures complexes et agencées en réseau du réel.
(ndlr: il est impératif que nos camarades s'intéressent aux questions de cybernétique, de logique).

* Les animaux, les plantes, l'eau, l'air et le sol ne peuvent plus être considérés comme objets d'une exploitation industrielle orientée vers le profit!

* Le mode de production actuel, qui vise à fabriquer des objets à vie courte et favorise par là même la société du gaspillage, doit être remplacé par une production visant à fabriquer des objets de consommation de très haute qualité et de vie longue!

* La circulation automobile actuelle, où domine l'utilisation individuelle du véhicule, doit être restreinte et remplacée, pour autant que cela soit possible, par des systèmes de transports publics locaux, écologiques et conviviaux!

* Il convient de répandre et de consolider au sein de nos sociétés une éthique écologique bien ancrée, qui suscitera une organisation écologique de la vie quotidienne et réimbriquera l'individu dans la biosphère et dans la Nature!

* Il faut mettre un frein à l'utilisation massive de technologies menaçantes pour la vie. C'est pourquoi il convient de favoriser un abandon progressif de l'énergie nucléaire et des technologies à base de plutonium. Ce retrait est l'un des impératif majeure de toute politique écologique.

* Les expériences sur les animaux, les vivisections, etc., doivent être réduites au strict minimum. L'application des technoloies et de l'ingénierie génétiques modernes doit s'effectuer sous contrôle et dans un cadre déterminé par la Loi!

* Les habitudes alimentaires de la population doivent être adaptées aux connaissances les plus récentes acquises par la biologie et la médecine. Des campagnes publiques d'information devront vulgariser et diffuser à grande échelle le contenu de ces acquis scientifiques.

* La production agricole doit être organisée selon des critères écologiques.

* Le paysannat doit prendre conscience de sa responsabilité dans la gestion du sol. L'Etat doit favoriser généreusement les initiatives personnelles des paysans allant dans ce sens.

* Il faut favoriser et soutenir la création d'unités de production agricoles sur petits espaces et, en même temps, encourager puissamment toutes les tendances à déconstruire les géants centralisateurs de l'actuelle industrie agro-alimentaire qui pratiquent l'élevage en mas-se des animaux et les monocultures.

* Le retour philosophique du respect pour la vie implique également un respect de la vie non encore éclose et, par conséquent, une protection de l'enfance dès le stade du foetus. C'est pourquoi nous refusons l'avortement de confort, quand il est pratiqué pour des raisons matérielles (ndlr: l'Etat doit subvenir à la détresse sociale si celle-ci jette mère et enfant dans la précarité).

Texte, qui n'est pas de moi, mais dont je trouve que l'on peut retirer énormément de points, dans notre combat de tous les jours pour le respect de notre terre! Car il y a la une composante essentielle de notre combat, à quoi bon défendre son identité charnelle, si sa terre est directement menacée! Il nous faut jeter à bas ces schémas de pensées intrinsuèque au christianisme qui veulent que l'homme est supérieur à la nature et qu'il se doit de la dominer... Non l'homme fait partie intégrante de la nature il n'en est ni supérieur ni inférieur, il en fait juste partis!


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