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Europe identité
5 janvier 2005

Médias et Islam

Excellent texte du camarade CHodi ( remarquez, ils sont toujours excellent)!

N
os grands amis journaleux découvrent l'existence de l'eau chaude et de ce qui arrive quand on plonge la main dedans. Depuis des décennies, les patriotes européens s'époumonent à alerter leurs contemporains sur l'avancée de l'invasion ethnique. On sait le traitement que cela leur a valu dans les comités de rédaction : à peu près le même que dans les prétoires, quand ils y échouent. Ça faisait longtemps qu'on ne s'en étonnait plus, et à force on en était venus à considérer ça comme normal voire, en toute gonflitude, comme un hommage du vice journalistique à la vertu politique. Quand vous avez le rhume, ce n'est pas évident de renifler l'odeur de la merde, même avec le nez planté dans l'étron ; et la grippe ethnomaso bouche durablement les sinus les plus frétillants. On ne voyait pas de raisons que ça change.


Et puis un jour, vient une sorte de guérison, aussi subite et inattendue que la maladie. Voilà que nos gratte-papiers se mettent à douter du bien-fondé de l'islam occupant. Les voilà qui ne se paluchent plus jusqu'au sang devant la « Religion de Paix », divisée à présent entre délicieux « modérés » et abominables « islamistes ». L'imam de banlieue, si touchant de sagesse populaire et de simplicité, devient un terroriste barbu à mettre en quarantaine. Le hijab, hier si charmant d'exotisme, n'est plus qu'un torchon revendicateur, opprimant la vraie nature de la femme qui, comme chacun le sait, la pousse à hurler du Simone de Beauvoir avant, pendant et après l'amour. Le Coran, concentré de poésie tellement plus raffiné que notre pauvre Bible austère, contient des versets parfaitement sataniques qui, appliqués à la lettre, deviennent des appels à la haine de l'Infidèle et à l'éradication des autres croyances.

Alors, que penser ? Un premier mouvement pourrait nous inciter à faire péter les cannettes : Il tomba de ses yeux comme des écailles, et il recouvra la vue. (Actes 9 18) Et d'entonner : les médias se rendent enfin compte de leurs erreurs, ils admettent enfin que nous avons raison, notre discours sur l'islam et l'immigration est enfin reconnu à sa juste valeur ! Le Grand Soir est donc proche, où les autochtones pourront vivre libres et sans crainte dans les ZEP les plus pourries ! Demain, d'étranges sauciflards humains s'en iront sécher sous les lampadaires de Paris pour leur collaboration à l'africanisation du continent ! Une bastringue de Libération cataclysmique, à mi-chemin entre le Crépuscule des Dieux et les Carnets de Turner, où l'on boirait l'hydromel pleins binious, vêtus du cuir tanné de l'ennemi anéanti.

Il y a loin du fantasme aux faits.

D'abord, contrairement à ce qu'a pu écrire un Alain Soral, il n'existe pas (encore ?) de discours médiatique incitant à la chasse au musulman. L'ouverture, la tolérance et l'obligation de passivité face aux moeurs et coutumes les plus abjectes restent la norme absolue. Si l'on peut observer un vague sursaut dans le traitement de certaines « dérives » de l'envahisseur, ce sursaut reste et se veut strictement républicain, négateur de toute identité enracinée. Si un danger lié aux nouveaux Colons est mis sous les projos, c'est celui qui menace la Démocratie, et pas les peuples Blancs, qui peuvent continuer à aller sereinement se faire foutre (ou se métisser, ce qui revient au même). Certes, ce que dénoncent les merdiats ressemble à ce que nous dénonçons : mais ce qui les indigne nous indiffère. Le communautarisme allogène, qui glace les tripes des bien-pensants, ne nous pose pas de problème : c'est leur intégration et leur dénaturation républicaine qui nous fait hurler, parce qu'elle revient à tous nous mélanger dans le même porridge culturel, où le seul moyen d'oublier la rue et sa guerre civile larvée est de se brancher sur MTV ou d'alimenter le marché des psychotropes. De ce fait, notre discours n'aura jamais sa place dans la presse, et il serait naïf de penser qu'il est en train de s'y imposer.

Ensuite, même si cette tendance devait se radicaliser jusqu'à concurrencer nos propres analyses, rien ne permet de s'en réjouir dans l'état actuel des choses. Il est des « alliés » qui font plus de dégâts qu'un ennemi déclaré et déterminé. Les dissidences qui ne peuvent être éliminées sont récupérées par le Système. Nous en avons un exemple aveuglant avec le développement du discours « Touche-pas-à-mon-pote » au sein des instances officielles - ces mêmes instances qui, maintenant, commencent à refuser qu'on touche à leur Démocratie, même au nom de la liberté de culte. Bien loin d'intégrer des éléments identitaires, le discours officiel ne fait que se dégraisser ; il devient plus combatif, moins permissif, moins avachi. Il ne cesse pas pour autant de nous combattre et d'avachir la cohésion ethnique de notre peuple. Dans sa version extrême (et comme par hasard sioniste), il en vient carrément à dénoncer un « nazislamisme » chimérique et halluciné. C'est donc bien, encore et toujours, le « repli sur soi » et le « rejet de la Différence » qui sont visés ; la nuance, c'est que les forces Identitaires européennes n'en sont plus la cible exclusive. En fin de compte, cela revient à une récupération par les sionistes dans le meilleur des cas, et à une assimilation aux fous d'Allah dans le pire. Il n'y a donc vraiment pas de quoi se réjouir.

Enfin, les bricoleurs de l'opinion sont les mêmes que depuis des décennies. Leurs intérêts n'ont pas changé et sont toujours diamétralement opposés aux nôtres et à ceux des Européens de souche. L'évolution de leur discours ne traduit qu'un changement de stratégie dans la défense de ses intérêts particuliers. En clair, les décideurs politiques, médiatiques et économiques se sont rendus compte que les hordes allogènes n'étaient plus des alliés intéressants. Ils ne se sont pas seulement révélés plus turbulents et plus nombreux que prévu. Ils ont également pris de l'assurance et poussent l'ingratitude à mettre dans le même sac les Occidentaux dont ils colonisent les terres que ceux qui leur en ont ouverts les portes. Ces derniers ont peut-être pensé mettre le trop-plein du Tiers-Monde entre eux et nous : mais les chiens de garde ont mordu la mains qui les a nourris. Passe encore que la racaille de cité-mouroir pratique la haine du Blanc : mais qu'il tombe dans l'antisémitisme et le révisionnisme, voilà qui passe toutes les bornes. Sans compter que la Correction Politique était tout sauf préparée à cette superbe contradiction : des « étrangers » racistes ?! Il n'y a pas de chapitre là-dessus dans le Manuel du Licrasseux professionnel.

Une des caractéristiques du régime politico-économique occidental est de pouvoir s'adapter à pratiquement n'importe quoi et de pouvoir sauver les apparences même au fond de la pire des dèches. La presse y joue un rôle primordial, qu'un auteur dont j'oublie le nom résumait par le terme d' « armes de distraction massive ». Il leur a été longtemps possible de prôner unilatéralement la philosophie Benetton : tout ce qui est allogène est désirable, tout ce qui est Européen est suspect, tout ce qui rejette cette optique est fasciste. Mais cette philosophie ne fait plus vraiment recette et l'exaspération de M. Tout-le-monde devient palpable, même si elle est loin d'être systématique ou organisée. Il est de plus en plus ardu de faire taire les mécontents : une solution alternative consiste à leur donner l'illusion d'être entendus, sachant qu'un chien qui aboie ne mord pas.

Un assouplissement du discours sur l'islam et l'immigration, reconnaissant enfin l'existence de certains problèmes, pourrait couper bien des élans contestataires et satisfaire une immense frange de l'opinion publique : celle du citoyen dépolitisé pour qui le droit de râler serait suffisant, et qui renâcle à changer ses habitudes. Le but d'une telle manoeuvre consisterait donc à priver une révolution Identitaire de son matériel humain le plus indispensable, en le convainquant que, si tout ne va pas bien, tout ne va pas trop mal. On ne saurait trop se méfier de ces nouvelles « sympathies » : elles ne visent qu'à maintenir le statu quo et à prévenir tout changement radical.



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