Thermopyles
« Passant va dire à Sparte
»
En
480 av. J-C, 10 ans après la défaite de Darius à Marathon, Xerxès, le
roi des Perses, ayant décidé d'en finir définitivement avec
Les
peuplades de toute l'Asie, aux traits mongols, négroïdes ou sémites,
déferlent dans un vacarme de haine et de destruction. Le danger est
immense. La jeune Europe va-t-elle mourir avant d'avoir vécu ?
Le destin paraît jouer.
Au bord de la mer, le défilé des Thermopyles, long de
Au
premier rang, vêtus de la tunique d'un rouge pourpre qui cache les
blessures lors des combats, trois cents Spartiates aux cheveux longs
ont juré de mourir sur place plutôt que de reculer. Ils sont l'élite de
Formés
à la rude école de la cité de Sparte, premier Etat
« totalitaire » moderne, à la tête de la société des égaux,
dix mille citoyens, élite militaire et politique constituent,
constituent une Aristocratie. Ce sont les Doriens, la race des
seigneurs. De l'enfance jusqu'au seuil de la vieillesse, ils pratiquent
uniquement les vertus militaires et ne vivent que pour savoir mourir.
Il n'y a pas de place pour les êtres faibles, ils pratiquent la
religion du corps et éprouvent du mépris pour l'existence.
Ce
sont d'inhumains héros qui forcent à la fois la crainte et le respect
du guerrier. L'efficacité de leur combativité repose sur la
camaraderie, la solidarité du groupe et un entraînement militaire
intensif.
Durant
quatre jours Xerxès attend que les Grecs déguerpissent au profit de la
nuit, mais les Grecs sont toujours là. Etonné de cette audace, le
maître de l'Asie fait un geste du bras et par dizaine de milliers les
Barbares se jettent en hurlant sur la poignée de Grecs. Face au mur des
épées, ils ne passent pas.
Le
Grec Ephialtès, traître par les traîtres, conduit les Perses par un
chemin de montagne à l'arrière des positions grecques. Pris
« entre deux feux », Léonidas décide de ne garder que trois
cents Spartiates, au courage insensé, qui permettent la victoire de
l'Europe.
-« Rends tes armes » s'écrie Xerxès !
-« Viens les prendre » répond Léonidas.
Formant
un carré autour de leur chef, pendant trois jours et trois nuits de
combats féroces et acharnés, à coups d'épées et de poings, ils luttent
jusqu'au dernier. Trois cents morts pour sauver la civilisation
européenne du déferlement asiatique.
Plus
de 20000 Orientaux jonchent le sol. Ivre de haine, Xerxès fait
décapiter le cadavre du roi de Sparte. La victoire du Perse est un bain
de sang Barbare.
Le
temps gagné a permis aux Grecs de s'organiser, et le 29 Septembre -480
la flotte grecque entre Le Pirée et Salamine détruit l'armada
perse ; dans la foulée, la coalition des cités menée par Pausanias
fera un carnage dans le camp asiate.
La
même année, Gelon, tyran (c'est-à-dire dirigeant) de Syracuse écrase
l'alliée de Xerxès, le Carthaginois Halmicar. La défaite afro-asiatique
est totale. Le génie Européen antique peut éclater à la face du
monde !
Sur
la colline du courage où sont tombés les 300 « kamikazes »
est gravée la parole du poète Simonide : « Passant, va dire à
Sparte que ses guerriers sont mort pour obéir à la loi.»
Aujourd'hui
le péril est identique, voire plus grand car nous sommes conquis et
minés de l'intérieur. Mais aux portes de l'Europe nos frères Serbes et
Russes, forgés par une mentalité impitoyable (c'est pour cela qu'on les
apprécie), combattent les armes à la main nos éternels ennemis.
Ici,
pourris par la démocratie multiraciale et matérialiste, ce n'est qu'en
réhabilitant nos valeurs guerrières et spirituelles que nous pourrons
reprendre l'offensive et affronter les terribles combats des guerres
civilisationnelles et existentielles. Mais ayons touours au plus
profond de notre mémoire le sacrifice des Spartiates et de leur chef
Léonidas : « Un Spartiate ne se rend pas, il
meurt ! » Alors, tels des mortels, certains que la gloire de
nos faits d'armes maintiendra vivant notre souvenir lorsque nos corps
auront été réduits en cendres, nous pourrons affronter sans peur, un
siècle de fer, de feu et de sang.