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Europe identité
6 janvier 2005

Thermopyles

« Passant va dire à Sparte… »


En 480 av. J-C, 10 ans après la défaite de Darius à Marathon, Xerxès, le roi des Perses, ayant décidé d'en finir définitivement avec la Grèce, une armée de près d'un million d'homme s'apprête à débarquer sur les côtes de l'Europe.

Les peuplades de toute l'Asie, aux traits mongols, négroïdes ou sémites, déferlent dans un vacarme de haine et de destruction. Le danger est immense. La jeune Europe va-t-elle mourir avant d'avoir vécu ?

Le destin paraît jouer.

Au bord de la mer, le défilé des Thermopyles, long de 6 kilomètres et large de 20 mètres, ouvre un passage aux Orientaux. Devant un million d'assaillants, six milles Grecs coalisés sous le commandement du roi de Sparte, Léonidas, attendent le déferlement des Barbares.

Au premier rang, vêtus de la tunique d'un rouge pourpre qui cache les blessures lors des combats, trois cents Spartiates aux cheveux longs ont juré de mourir sur place plutôt que de reculer. Ils sont l'élite de la Grèce Antique !

Formés à la rude école de la cité de Sparte, premier Etat « totalitaire » moderne, à la tête de la société des égaux, dix mille citoyens, élite militaire et politique constituent, constituent une Aristocratie. Ce sont les Doriens, la race des seigneurs. De l'enfance jusqu'au seuil de la vieillesse, ils pratiquent uniquement les vertus militaires et ne vivent que pour savoir mourir. Il n'y a pas de place pour les êtres faibles, ils pratiquent la religion du corps et éprouvent du mépris pour l'existence.

Ce sont d'inhumains héros qui forcent à la fois la crainte et le respect du guerrier. L'efficacité de leur combativité repose sur la camaraderie, la solidarité du groupe et un entraînement militaire intensif.

Durant quatre jours Xerxès attend que les Grecs déguerpissent au profit de la nuit, mais les Grecs sont toujours là. Etonné de cette audace, le maître de l'Asie fait un geste du bras et par dizaine de milliers les Barbares se jettent en hurlant sur la poignée de Grecs. Face au mur des épées, ils ne passent pas.

Le Grec Ephialtès, traître par les traîtres, conduit les Perses par un chemin de montagne à l'arrière des positions grecques. Pris « entre deux feux », Léonidas décide de ne garder que trois cents Spartiates, au courage insensé, qui permettent la victoire de l'Europe.

-« Rends tes armes » s'écrie Xerxès !

-« Viens les prendre » répond Léonidas.

Formant un carré autour de leur chef, pendant trois jours et trois nuits de combats féroces et acharnés, à coups d'épées et de poings, ils luttent jusqu'au dernier. Trois cents morts pour sauver la civilisation européenne du déferlement asiatique.

Plus de 20000 Orientaux jonchent le sol. Ivre de haine, Xerxès fait décapiter le cadavre du roi de Sparte. La victoire du Perse est un bain de sang Barbare.

Le temps gagné a permis aux Grecs de s'organiser, et le 29 Septembre -480 la flotte grecque entre Le Pirée et Salamine détruit l'armada perse ; dans la foulée, la coalition des cités menée par Pausanias fera un carnage dans le camp asiate.

La même année, Gelon, tyran (c'est-à-dire dirigeant) de Syracuse écrase l'alliée de Xerxès, le Carthaginois Halmicar. La défaite afro-asiatique est totale. Le génie Européen antique peut éclater à la face du monde !

Sur la colline du courage où sont tombés les 300 « kamikazes » est gravée la parole du poète Simonide : « Passant, va dire à Sparte que ses guerriers sont mort pour obéir à la loi.»

Aujourd'hui le péril est identique, voire plus grand car nous sommes conquis et minés de l'intérieur. Mais aux portes de l'Europe nos frères Serbes et Russes, forgés par une mentalité impitoyable (c'est pour cela qu'on les apprécie), combattent les armes à la main nos éternels ennemis.

Ici, pourris par la démocratie multiraciale et matérialiste, ce n'est qu'en réhabilitant nos valeurs guerrières et spirituelles que nous pourrons reprendre l'offensive et affronter les terribles combats des guerres civilisationnelles et existentielles. Mais ayons touours au plus profond de notre mémoire le sacrifice des Spartiates et de leur chef Léonidas : « Un Spartiate ne se rend pas, il meurt ! » Alors, tels des mortels, certains que la gloire de nos faits d'armes maintiendra vivant notre souvenir lorsque nos corps auront été réduits en cendres, nous pourrons affronter sans peur, un siècle de fer, de feu et de sang.

 

 

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Commentaires
L
pas un humain au dessus de l'autre! surtout lorsque l'on parle de conquetes de territoires employées par l'art de la guerre!des adolescents dirigés par des plus vieux proches d'une conception de la vie quasi animale ont gagné par le sang, la paix. il n'y a pas d'honneur ou de gloire à tirer de l'histoire qui repose que sur des guerres par définition stupides pour qu'une poignée de "gens" vivent dans la paix batissant leurs demeures sur des tas de cadavres.les humains sont comdamnés des le debut à ne pas se comprendre et se détruire tout seuls comme des blaireaux!
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