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Europe identité
2 février 2005

Biopolitique




Avec la défense des ethnies et des cultures européennes, l'écologie doit être au cœur même de nos préoccupations principales. En effet, protéger le sang si fragile de nos vieilles races d'Europe, nos traditions, nos sites, notre air, notre eau, nos forêts, notre flore, notre faune, n'est-ce pas défendre tout ce que nous sommes en tant que peuple enraciné sur un territoire ?

Evoquer la problématique de l'écologie (dont bien des drames nous guettent déjà), c'est d'abord et avant tout réfléchir à la place de l'homme sur la planète. Faut-il poursuivre la voie biblique, à savoir l'homme détaché d'une nature dont il se méfie et qu'il doit soumettre à ses impératifs (« Allez et soumettez la nature » dit la Bible) ? Inutile de dire que cette « philosophie » n'est pas la notre car le viol continu des lois de la nature va nous conduire à en payer le prix fort. Pour nous peuple des sources et des forêts (non du désert), l'homme n'est qu'un élément parmi d'autres êtres vivant (arbres, animaux…), et bien qu'il en soit probablement le plus doué, nous ne considérons pas que cela lui donne le droit d'éliminer les autres composantes du monde ou de porter atteinte à leur biotope. Complémentarité oui, supériorité, non !

Réfléchir aux problèmes écologiques nous obligent aussi à souhaiter une autre forme d'organisation de la société : une société alternative, tournant le dos au productivisme, à la société de consommation et à toutes formes de matérialisme, qu'il soit de forme capitaliste-libéral (où l'on pollue  pour produire vite et à moindre coût en vue de réaliser un profit maximal) ou marxiste (où l'on pollue pour respecter au mieux les impératifs de la planification). Reconstruire une Europe Paysanne et rurale, repenser l'équilibre démographique et économique du territoire ? Nous ne pourrons encore bien longtemps esquiver ces questions.

Enfin au nom du continent européen vieillissant, la quantité d'hommes habitant cette péninsule eurasiatique est-elle plus importante que la qualité de ceux-ci ? Est-il vrai encore aujourd'hui, comme l'affirmait l'économiste du XVIe siècle Jean Bondin, « qu'il n'est de richesse de d'hommes » ? Pour nous la qualité des hommes comptent d'abord : qualité ethnique, morales, culturelles… il nous faudra bien désormais repenser à des concepts de biopolitique…

Il est donc aujourd'hui plus que jamais temps de revivifier notre agriculture qui se meurt et s'industrialise en retrouvant une agriculture saine et faite dans le respect de la terre, et il doit en être de même pour tous les « moyens de production » ! Nous sommes les fils et les filles de la terre, et on ne tue pas sa propre mère !

 
Militants identitaires, écologistes authentiques, paysans… Demain, face au système : haut les fourches !


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